Meta présente son nouvel assistant d’intelligence artificielle, Llama 3
Meta, la société mère de Facebook, a dévoilé son nouvel assistant d’intelligence artificielle (IA), Llama 3, qui sera intégré sur des plateformes populaires telles que WhatsApp, Instagram, Facebook et Messenger. Ce lancement représente une avancée significative dans le développement de l’IA et ouvre un nouveau chapitre dans l’interaction entre les utilisateurs et les plateformes numériques.
Pour développer Llama 3, Meta s’est concentrée sur l’amélioration des données d’entraînement du modèle. Le nouvel assistant a été alimenté avec sept fois plus de données que son prédécesseur, Llama 2, un processus qui a nécessité de grandes quantités d’énergie pour maintenir les serveurs nécessaires.
Préoccupations et critiques autour de l’IA en open source
Cependant, l’augmentation de la capacité des modèles d’IA en open source a suscité des inquiétudes parmi certains experts. Il y a une crainte que ces technologies puissent faciliter le développement d’armes cybernétiques, chimiques ou biologiques. Pour atténuer ces risques, Meta a lancé des outils qui garantissent que Llama ne génère pas d’expressions potentiellement nuisibles.
Malgré ces efforts, l’ouverture des modèles de Llama a été critiquée. Certains experts en IA soutiennent que les modèles de Llama de Meta ne sont pas aussi ouverts qu’ils pourraient l’être. La licence open source de l’entreprise impose certaines restrictions sur ce que les chercheurs et les développeurs peuvent construire.
Débat sur l’accessibilité et les restrictions de la licence
Luca Soldaini, de l’Allen Institute for AI, a demandé un accès à toutes les parties de l’IA pour accélérer la compréhension collective de ces modèles. Stella Biderman, d’EleutherAI, a critiqué le fait que la licence de Llama 2 limite les expériences que les chercheurs en IA peuvent réaliser avec lui et que celle de Llama 3 semble encore plus restrictive.
De plus, la licence du modèle stipule que les entreprises comptant plus de 700 millions d’utilisateurs actifs par mois doivent demander une licence spéciale à Meta, une clause conçue pour empêcher le projet de bénéficier aux concurrents les plus proches de l’entreprise.
Attentes positives malgré les critiques
Malgré ces critiques et préoccupations, certains experts prévoient une nouvelle vague d’expérimentation avec l’IA basée sur Llama 3. Clement Delange, PDG de HuggingFace, est l’un d’eux. Les développeurs ont créé plus de 30 000 variantes de Llama 2 et on s’attend à ce qu’ils fassent de même avec Llama 3, ce qui pourrait conduire à des avancées significatives dans l’interaction entre les utilisateurs et les plateformes numériques.
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